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El Chalten - El Calafate-Buenos Aires

Nous regagnons El Calafate accompagnés de Joey…

Notre itinéraire initial visait à remonter jusqu’à Santiago via Bariloche, mais la neige bloque la “RUTA 40”  provoquant un large détour jusqu’à Puerto Madryn, sur la côte est de l’Argentine (environ 28h de bus). Entre temps, nous apprenons l’éruption du volcon Puyhere, ce qui rend décidément la visite un peu compliquée dans cette région!

Nous décidons donc d’emprunter une autre route. Nous allons vers Buenos Aires, nous partirons jeudi pour arriver samedi, et oui, pas moins de 40 h de bus nous attendent, deux nuits à bord, quelle épreuve ! Cela risque d’être le trajet le plus long de notre voyage (du moins on l’espère!).

Le bus à deux étages est “tout confort” avec de larges sièges inclinables et des projections de films… nous nous plaçons à l’avant pour profiter du panorama sur la pampa… le must ce sont les repas chauds servis au plateau par un “vrai” stewart en costume (un vrai service de compagnie aérienne mais dans un bus!)…On apprécie cette bonne surprise qui va peut être nous rendre le voyage plus agréable. 

Nous nous réveillons un peu pliés en deux après notre première nuit (ce n’est pas la première fois!),  écartons les rideaux et découvrons que le paysage n’a pas changé ! Après plus de 15h de voyage, nous sommes toujours au milieu de la pampa avec cette longue route qui file à l’infini tout droit vers l’horizon… Mais quelque chose a pourtant changé, le soleil est invisible caché sous une étrange brume, le sol est recouvert d’une pellicule blanchâtre : les cendres du volcan sont visiblement arrivées jusqu’ici, donnant un air de “villages fantômes” aux peu de villes que nous traversons.

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La journée suivante, les heures passent…tricot, repos, repas, lecture, dodo, tricot…et dernière nuit à bord (ouf!). Nous arrivons avec deux heures de retard à Buenos Aires (on est vraiment pas à ça près!) et nous dirigeons vers le quartier des Antiquaires pour trouver notre hôtel, à San Telmo, Joey rejoint quand à lui le quartier de Palermo.

Ah, voici un hôtel qui a l’air sympathique… nous sonnons à la porte, entrons et posons nos affaires devant la réception. Un autre voyageur entre à son tour pendant que nous faisons notre check-in. Puis, au moment de monter nos bagages à notre chambre, nous découvrons avec stupéfaction que l’individu qui est entré est tout simplement reparti avec l’appareil photo reflex de Gaëlle…il était pourtant à moins d’un mètre de nous, posé au sol dans sa pochette juste sous nos yeux… Ni une, ni deux, Gaëlle file dehors à sa poursuite mais il est déjà bien trop tard, William avec l’aide de la réceptionniste, tente à son tour de retrouver ce “…. ” !!!!!!!! Mais il est définitivement trop tard, le voleur s’est éclipsé, autant dire que Gaëlle est complètement sans voix. Nous avons du mal à réaliser ce qui vient de se passer.

Nous sommes très énervés et complètement abattus, encore plus après ces deux jours de trajet… Un moment d’inattention (et encore, nous sommes dans un hôtel, pas dans le métro!) et c’est fini, terminé NOTRE compagnon de voyage depuis 8 mois (g : je me faisais une joie de prendre chaque jour des tonnes de photos!)…Il nous reste encore un deuxième petit appareil…

Le lendemain, nous sommes dimanche, c’est la feria dans les rues de San telmo, le quartier des antiquaires, et le grand déballage dans la rue…musique, danses, artisanat, terrasses de cafés animées, soleil et bonne ambiance…

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Un air ‘bohème’ évoquant Paris…(G: Mais pour moi l’humeur n’y est pas… le lieu, plein de charme, est -malheureusement- idéal pour les photos…gggghrr).

Les jours suivants, nous visitons d’autres quartiers : Palermo, Recoletta et le petit quartier coloré (mais touristique !) de La Boca.

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 Joey nous rejoint pour un dernier dîner bien agréable.

Après trois jours, l’ambiance ‘rasta’, un peu trop baba cool, de l’hôtel finie par nous peser. Rien de méchant, mais tous les soirs c’est concours de djembés, musique à gogo, avec l’odeur de Marijuana qui glisse jusque sous la porte de notre chambre…Ce n’est pas un hôtel mais un vrai bar ‘rasta’ ici…Ces voyageurs ont véritablement élus domicile ici, ils viennent de Colombie, d’Europe, d’Argentine et vivent de drôles de petits boulots (un est vendeur de crêpes au chocolat, un autre confectionne des bracelets brésiliens…:)).

Il est temps de quitter la grande ville, qui finit par être trop étouffante (G: et surtout moi, j’en garde un TRÈS mauvais souvenir, j’espère que je vais m’en remettre… W : elle est bien loin notre paisible Patagonie et nos montagnes à l’air pur…).