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Cusco - Arequipa (bus de jour 10h)

William : “Nous arrivons à Arequipa, la ville blanche (en raison de ces constructions en pierre de lave) avec une adresse d’hôtel recommandée ce qui rend notre installation plus facile. Le lendemain, je parts à la recherche aux infos, je veux depuis quelque temps me ‘tenter un sommet’, passer une altitude ! 

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Les nombreuses randonnées que nous avons pû déjà faire dans des paysages de montagnes n’ont fait qu’accroître cette envie. Je me rends à l’agence Quechua, qui m’explique l’ascension du “Misti”, un volcan encore en activité qui domine la ville d’Arequipa et culmine à 5825 m. L’agence est spécialisée en trekking de montagne, propose un départ le lendemain matin et de plus je rencontre Pierre, un français, qui est partant pour le faire lui aussi. Je prends la journée de réflexion et finalement me décide pour le lendemain. 

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Nous sommes 9 au départ : 2 couples d’Anglais, 3 canadiennes, 2 français : Rendez-vous à 8h30 du matin à l’agence pour un checking du materiel avec les deux guides. Il ne manque rien, nous sommes prêts à partir.

Je ne me sens pas en pleine forme ce matin, j’ai mal dormi et mal à l’estomac, je tousse, bref pas de bonnes conditions pour tenter une ascension. Il faut une heure de trajet en 4X4 pour rejoindre le point de départ à 3500 m d’altitude au pied du volcan. Une fois tout le monde arrivé, nous nous mettons en marche, au programme 6h de montée pour rejoindre le camp de base à 4600 mètres. Nous n’avons pas à porter les tentes, elles sont sur place, ce qui allège le poids du sac. En route, nous croisons un groupe de 15, 1 seule personne à atteind le sommet. Ce n’est pas rassurant !

Les deux premières heures se passent bien même si je suis fatigué, mais d’un coup le groupe prend de l’avance, je n’arrive pas à suivre le rythme, j’ai mal à l’estomac, mes 2 sacs me fatiguent, je dois faire des pauses à chaque minute mais le guide m’attend. Je ne sais pas ce qui m’arrive mais je ne veux pas abandonner : l’objectif est le camp de base.

Dur, dur cette montée, mais j’y suis arrivé, une heure après le reste du groupe mais je suis là, au camp de base… Je partage ma tente avec Pierre et dès mon arrivée je me couche. Les guides quand à eux nous péparent le repas du soir : un soupe, un plat de pâtes et au lit! Il fait très froid, nous sommes glacés, le vent fait trembler la tente, mon duvet est tout, sauf chaud. Je passe une nuit sans vraiment dormir. Je pense à Gaëlle restée en bas, au chaud, et moi qui ai si froid! La nuit est longue mais je ne ressents pas le mal de l’altitude. Je me sens un peu faible, et je me demande si je vais pouvoir grimper demain…

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Pendant ce temps là…

Gaelle ” … réveil à 10h pour moi, et navigation internet pour démarrer la journée, dans l’après-midi flânerie dans les rues d‘Arequipa, escapade au marché central où je trouve tout un tas de produits : bottes de camomille, feuilles de coca, patates douces et légumes, miel, maca…et des herbes miraculeuses qu’on m’a conseillé de faire infuser pour me guérir de mes boutons de fièvre…Je flâne en ville, c’est dimanche, je m’arrête au restaurant de l’alliance française (un peu cher) et m’offre une galette provençale ( j’ai une pensée pour william lorsque mon plat ‘fusion ‘arrive avec des ‘dessins’ dans l’assiette). 

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Un peu de shopping : tissus, collier en turquoise et je me fais faire une bague en plata (argent) et sodalite au marché artisanal… soirée camomille et film à l’eau de rose ‘Love Acually’ sous une couette bien chaude

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Top, une vrai journée de fille ! Pensée pour william…à mon avis il doit avoir bien froid, j’ai bien fait de rester là!”

William - 2è jour : Le réveil sonne à 2h du matin, il fait nuit noire, hormis les lumières de la ville d’Arequipa en bas, le froid est toujours là j’ai les pieds gelés. Je me sens un peu mieux qu’hier, un ‘maté’ de coca (thé au feuilles de coca) et une tartine de confiture sont les seules choses que je peux avaler. Il fait très froid, c’est un peu difficile et je m’aperçois que mon équipement n’est pas le meilleur dans ces conditions. 

Nous commençons la marche en pleine nuit, chacun éclairant les pas de l’autre, et l’ascension vers le sommet démarre. Le chemin est caillouteux, des rafales de vents violents nous gèlent le corps, les pauses sont courtes, le souffle aussi à cette altitude. Je ne connaissais pas cette sensation mais mes pas deviennent plus lourds, j’ai du mal à suivre le groupe, il me faut une pause plus longue !… En chemin, nous avons laissé une des canadienne qui ne se sentait pas bien dès le départ, le groupe continue son avancée et je me retrouve seul pendant un moment à essayer de trouver le chemin dans la nuit. Pierre est avec le guide car il ne sent plus son orteil, malgré des massages vigoureux, rien n’y fait. Une anglaise quand à elle à si froid qu’elle pleure dans les bras de son ami. 

Verdict : Pierre rebrousse chemin, la canadienne abandonne et la montée continue pour le reste du groupe, nous sommes désormais 5.

Le jour se lève, il nous reste bien 2 heures de montée jusqu’au cratère. Je retrouve la forme, le reste du groupe suit mais je vois la fatigue sur les visages. L’anglaise abandonne, le froid aura eu raison d’elle. Nous entamons la dernière partie vers le cratère et devons chausser les crampons pour grimper car une partie de neige recouvre le sommet. Encore 40 minutes avant d’atteindre le point culminant, une dernière montée qui ne sera pas des plus facile, mais voilà j’ai réalisé mon défi : 5825 mètres! 

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Sur 9 randonneurs, nous sommes 3 à avoir atteint le sommet. Je reviens de loin ! 

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La descente sera plus rapide, on coupe tout droit et on dévalle le volcan sur des chemins de cendres. Contre toute attente les guides me confient qu’ils ne pensaient pas me voir au sommet…

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Gaëlle - 2è jour ” Début d’après-midi, au détour d’une rue, je tombe sur William…et j’ai presque du mal à le reconnaître (la barbe ébouriffée + les cheveux dans tous les sens, le dos vouté…)! Il a l’air épuisé, et lorsque j’écoute son récit, je suis bien contente d’être restée là, de toute façon cela ne m’intéressait pas. Plus la force, et surtout pas l’envie de me dépasser! Je passe la journée seule en ville, william se couche, vidé…”

Nous passons une semaine dans la belle ville d’Arequipa, notre excursion au “Canyon de Colca” (à 5h d’Arequipa) tombe à l’eau car William retombe malade et à besoin d’avantage de repos…Nous réservons nos billets de bus pour Nasca, et dans le même temps 2 billets d’avions Lima-Iguaçu (Brésil). Et oui, malheureusement, nous ne remonterons pas vers l’Equateur, les vols Quito-Rio étant beaucoup trop chers (500€/pers) en cette saison, adieu donc les Galapagos (vol Guayaquil-Galapagos 500€/pers…) ce sera aussi pour un autre voyage…

Alors pour se consoler…on se visionne le film “Océans”…

Arequipa-Nasca (bus de jour 9h)

Nous découvrons un paysage lunaire le long de notre trajet vers Nasca… 1000 km de désert. Gaëlle attend avec impatience d’être arrivée, les énigmatiques lignes de Nasca l’intriguent depuis longtemps! 

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Le meilleur moyen d’observer ces étranges lignes dans le désert, c’est un vol dans un petit coucou de 9 personnes. Nous nous renseignons sur les prix, malheureusement ils ont doublés depuis la ‘mise au norme’ de leurs appareils, le vol de 30 minutes revient à 120 Dollars par personne. On hésite, ça fait quand même un petit budget… On décide de visiter dans un premier temps le musée Antonini qui raconte la civilisation Nasca, et on prend le bus pour nous rendre au ‘Mirador’, un point de vue qui permet d’observer 2 figures…

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Le ‘Mirador’ n’est qu’une vulgaire tour métallique au bord de la ‘Panaméricaine’. Forcément nous sommes très (G : très très !) déçus arrivés là haut…Mais quel spectacle inouï ce doit être de tout là-haut !!!

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(G : Moi qui suis un vrai ‘panier percé’, j’ai forcément envie d’aller suvoler ces lignes, mais William, raisonnable, à raison : “nous ne pouvons pas tout voir, il faut faire des choix!”…Tanpis, je le rajoute sur ma prochaine liste avec les Galapagos…).

Nasca-Ica & Huacachina (2h30) Voyage ‘grand confort’ dans un bus avec stewart, repas, films et…”wifi” (!) à bord…

 Changement de décor, nous voici arrivés dans un oasis, nous ne sommes pas dans le désert Tunisien, et pourtant on s’y croirait ! Nous sommes à Huacachina, minuscule oasis de 100 âmes, entourée de dunes (100 m)…

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 C’est l’occasion de s’essayer au Sandboard ou au Buggy...

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une petite semaine relax avant de rejoindre Lima (nous ne sommes vraiment pas pressés d’arriver dans cette mégapole de 8 millions d’habitants!).

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Hotel Arequipa, rue Punte Grau : 50 soles avec petit dej

Hôtel Nasca ” Sol Del Oro” : 30 soles ss petit dej

Hôtel Huacachina “Sol de Ica”, réserver la chambre ‘1’ ensoleillée et qui donne sur le lac : 30 soles ss petit dej, bon restaurant, personnel sympa, menu à 10 s.

Trajet Arequipa-Nasca : 70 soles/pers avec Oltura

Bus Nasca-Mirador : 2soles/pers, entrée du Mirador : 2soles/pers

Location d’une planche “artisanale” de sandboard : 10 soles, tour de buggy : 50 soles